Frédéric Manns, L’Evangile de Jean et la Sagesse (Analecta 62), Jerusalem 2002
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Dans le judaïsme pluraliste du premier siècle le courant sapiential est le plus ouvert et le plus important. « La Sagesse a bâti sa maison, elle a dressé sept colonnes ». Elle a planté sa tente parmi les hommes. La maison de la Sagesse est l’endroit où elle offre un repas à ses disciples et où elle les nourrit. Le disciple est invité à la chercher comme un jeune homme cherche sa femme. Dans l’Évangile de Jean le visible devient signe de l’invisible. Le langage est à la fois concret er symbolique. Seule l’intelligence du cœur y donne accès. Dans la Croix glorieuse de Jésus Jean apprend à chercher Dieu non plus dans un Temple de pierres, mais dans le Temple du cœur, là où vit l’Esprit et où Dieu cherche ses vrais adorateurs.
Les études rassemblées ici n’ont pas la prétention d’offrir un nouveau commentaire de l’ Évangile. Publiées il y a quelques années, elles ont paru séparément dans diverses revues spécialisées depuis 1990.
Table des matières
Introduction
L’Ecole johannique
La Galilée dans le quatrième Évangile
Le signe de Cana
La purification du Temple
Le Shema Israel dans l’Évangile de Jean
Les oeuvres de miséricorde dans le quatrième Évangile
Les femmes dans l’Évangile de Jean
Les champs sont blancs pour la moisson
La fête des Juifs en Jean 5,1
Jean 5: des signes aux oeuvres
La Sagesse nourricière dans l’Évangile de Jean
Une source judéo-chrétienne dans le quatrième Évangile
L’heure de la glorification de Jésus
Je vous donne ma paix
Je vous appelle mes amis
Encore une fois le Lithostrotos de Jn 19,13
Le calice que le Père m’a donné, est-ce que je ne le boirai pas?
La Passion selon le quatrième Évangile
Un principe herméneutique: l’Esprit
Jean 21: contribution à l’ecclésiologie du quatrième Évangile
Conclusion: Afin que s’accomplît l’Écriture
Abréviations
Bibliographie